2006-05-30

Ils ont roulé sur Pékin


© Olivier Touron

Pékin.

Ils ont roulé sur Pékin.

Il a fallu attendre l'ouverture du palais de l'Urbanisme, près de la place Tien An Men. Mais ça valait le coup! un plan géant de la ville sur lequel on peut se mouvoir, tel Gulliver ou Godzilla. Mais cette fois les géants étaient en fauteuil! Pékin sans la périphérie fait 800km2. Au centre le palais impérial. C'est drôle, du coup, il fait riquiqui. Sa visite est prévu pour plus tard.


© Olivier Touron

Après s'est restauré chez le chinois touristique du coin, entouré de mamies vert fluo et de chanteuses sans voix, le groupe s'est envolé pour le temple du Ciel, classé au patrimoine de l'Unesco. Il date de 1421, mais les quelques rampes d'accès que des années 90, au vingtième. Il paraît que 400 kgs de bois de santal étaient nécessaires pour les cérémonies du printemps et de l'automne. Pas de bol, y' en n'a pas en Chine! Alors c'est de l'Inde et du Népal qu'il venait.




© Olivier Touron

Un peu frustrés de n'avoir pas gravi les 50 et quelques marches pour voir l'intérieur du temple aux trois toits, les "fauteuils" se sont rattrapés et forcés sur les bras des "valides" pour traverser le temple du Lama. 273 ha, au cœur de Pékin, pour cacher un Bouddha gigantesque interdit de photo de 18m de haut. (Et aussi 8 dans le sol!) Un unique tronc de bois de ?... Santal!! C'est bien, y' en a qui suivent, aurait servi de base à la divine sculpture.

Petit exercice de maths à résoudre avec un boulier: Sachant que la circonférence du tronc faisait 40m, maintenant que vous connaissez sa hauteur, et si il est établi qu'un quart du bois a été enlevé par les artistes pour se faire le Bouddha maous, pouvez dire combien de fêtes l'empereur aurait pu faire au printemps et à l'automne avec les copeaux?

Faut pas gâcher!

Pour le rejoindre, ce big Bouddha, il a donc fallu une traversée épique de 4 bâtiments monastiques avec des poutres au sol pour barrer l'entrée et des dizaines de marches à monter et descendre, et plein de bonzes tout de pourpre brun vêtus cachés parmi les policiers chargés d'empêcher quiconque de faire des photos à l'intérieur, ou de mettre le feu, ou de voler la chaise du Penchen Lama pour ne laisser que celle du Dalaï Lama. Allez comprendre!

Pour ressortir, quelques marches, en longeant le bâtiment! Faut pas charrier.








© Olivier Touron

Comme tout le monde était en sueur dû aux 34 degrés et 80% d'humidité atmosphérique, il était bienvenu d'aller directement à ..... l'Opéra de Pékin. Des cris stridents, des acrobates peints, tout le monde dort! Mais c'était beau.


© Olivier Touron


A demain